lundi 5 décembre 2011

24 heures chrono

Il y a des jours où on se dit que 24h ne suffisent pas. En ce moment c'est un peu mon état d'esprit (mais je me soigne).
Au boulot c'est plutôt intense (enfin tout est relatif, je ne m'ennuie pas on va dire) et pour conserver un minimum de vie sociale, je m'autorise quelques sorties.

La semaine dernière fût riche en activité. Durant 2 semaines, les artistes émergents de la ville de Québec sont à l'honneur et se produisent un peu partout en ville. Pour plus d'infos http://www.premiereovation.com/rec2/

Mercredi avait lieu le lancement de ce festival : vin et petit-four pour l'occasion, nous avons eu droit à un mini concert de piano d'un prodige québécois de 18 ans (dont j'ai malheureusement oublié le nom. Oui shame on me). Cette soirée était aussi l'occasion de lancer l'exposition "Explorations spatiales"


L'exposition se déroulait au Musée des Beaux-arts de Québec, dans une partie du bâtiment qui était anciennement une prison




Geneviève (ma consoeur au Consulat) et son chéri Alex' prennent la pose en prisonnier du dimanche.

Voici un échantillon des oeuvres présentées







Et voici ma préférée (on se demande bien pourquoi ...)



Vendredi de cette même semaine, il y avait un show dans la rue à côté de chez moi : le ShackAttack, compétition de snowboard et de Freeski. C'était sympa. Je me suis bien gelée mais bon j'ai fais ma warrior et 1h30 plus tard je suis rentrée à la maison de peur de perdre mes doigts de pied.
Voici le lien http://www.amnesiashop.com/shackattack et les photos :




Un snowbaord mécanique (dans l'idée du taureau-machine)



Et pour finir, samedi soir, toujours dans le cadre du festival "Relève en Capitale", soirée théâtre au théâtre Premier Acte. La pièce s'intitule "Route". Voici le lien pour plus d'infos (que de lien dites moi !)

http://www.premiereovation.com/rec2/index.php?option=com_zoo&task=item&item_id=48&Itemid=12

Alors au départ, j'avais un peu peur car c'est un monologue. Mais le texte était beau, la mise en scène intéressante, l'intréprétation excellente et finalement j'ai passé un bon moment. Comme quoi les a priori...


Voilà le résumé de ma vie trépidante de ces derniers jours.

Bisous bisous
C.

PS: j'insiste mais signez vos commentaires.
C'est toujours plus sympa de connaitre ces fans :-)

lundi 28 novembre 2011

Les péripéties de Céline

Nous arrivons au terme de mes péripéties (soulagement pour la plupart d'entre vous :-) ). Voilà un sujet qui ne va sans doute toucher personne mais qui, pour la matérialiste que je suis, me touche.

Voici le cas N°4

La malédiction de la chaussure

Je pense que la plupart des lecteurs de ce blog ont saisi la torture que fut pour moi la composition de ma valise avant mon départ. Je reviens brièvement sur ce sujet en m'attardant plus en détail sur les chaussures ( oui bon avec un titre pareil, vous vous doutiez bien qu'on n'allait pas parler de la situation géo-politique de la Papouasie).

Je possède environ 20 paires de chaussures, toutes saisons confondues. Pour mon voyage au Québec, ma logique pour le choix de mes chaussures fut la suivante :

- confortable pour le voyage : mes converses
- légère pour la fin de l'été : mes ballerines noires, l'indispensable d'une garde-robe digne de ce nom
- fermée pour l'automne : mes nouvelles chaussures dorées de chez Naf Naf (en soldes à -50% cet été, jamais portées)
- fermée pour l'automne et les sorties : mes chaussures à talons marrons
- chaude pour l'hiver : mes bottes, évidemment

En septembre, avec les températures clémentes de la fin de l'été, j'étais ravie d'avoir emporté avec moi mes ballerines. Je les ai utilisé jusqu'à épuisement et le début de la pluie et du froid. J'ai donc commencé à utiliser mes Naf Naf (ma fierté des soldes d'été).

Un soir, en rentrant d'un match de hockey (Let's go Remparts !!!) je me suis rendue compte qu'une déchirure d'environ 8 cm c'était formée sur le côté de la chaussure. QUOI !!!! Oui, c'est le drame !! J'ai porté en tout et pour tout cette paire de chaussures 15 fois maximum. Franchement Naf Naf je suis déçues. Bref une paire de foutue.

Le froid et la neige pointant le bout de leur nez vers le mois d'octobre, j'ai décidé de sortir mes bottes. Après 2 jours (oui oui 2 jours) de sortie les voilà fichues, HS, hors d'usage, dead, mortes et bien d'autres. Je suis dégoutée. Bon d'accord elles ont de la bouteille et datent de 3 ans déjà mais ce n'est pas une excuse.

Je suis donc aller magasiner et j'ai racheté deux paires de chaussures neuves. Je ne vais pas me plaindre mais il s'agit tout de même d'une dépense imprévue (bon OK il y a pire comme imprévu). Ce n'est pas un drame mais accumulé à d'autres petites contrariétés cela devient vraiment énervant.

Voilà pour cette petite péripétie.

J'enchaine avec la soirée du 40ème de l'Association Québec-France. Une petite sauterie de 250 personnes. Fabien et moi étions réquisitionnés pour distribuer des tickets aux invités pour avoir le parking gratuit. Donc à partir de 16h45 et jusque 18h45,  nous avons poireauter dehors. Extase...

Pour nous occuper et ne pas mourir de froid, nous avons joué avec nos talkie walkie. Noms de code Karamazov (pour bibi) et Sécu (pour Fabien). "Cité de la peur" forever !

La soirée se déroulait à l'Hotel Château Laurier.


Fabien et moi



Comme on est beau !! (ironie)

Pour avoir plus de photos de cette soirée, je vous invite à vous rendre sur la page Facebook de l'association :

http://www.facebook.com/pages/Association-Qu%C3%A9bec-France/369206759890#!/pages/Association-Qu%C3%A9bec-France/369206759890

Bisous bisous
C.

PS: merci de signer vos commentaires. Je n'ai pas encore débuté le livre "Medium pour les nuls".

mercredi 16 novembre 2011

Les péripéties de Céline

Voilà maintenant une bonne semaine que je n'ai pas mis à jour ce blog et j'ai une bonne excuse (si si je vous jure). En fait mon excuse c'est le travail. Ce week-end, l'association fêtait son 40ème anniversaire avec une petit fiesta de 250 personnes (eh ouais rien que ça). Donc Fabien et moi ont été réquisitionné pour distribuer des ticket pour le parking; Mais je n'en dirais pas plus (enfin pas maintenant) à part les mots clés suivants : talkie-walkie, neige, robe de soirée.

Nous voilà maintenant arrivés au cas N°3 de la série de mes péripéties. J'enchaine donc de suite avec :

ECUREUIL !!

Le Canada (et le Québec) est le pays du caribou, du sirop d'érable, du tabernacle et des écureuils. Il y en a beaucoup. Beaucoup, beaucoup, beaucoup. C'est simple, je ne passe pas une journée sans en apercevoir un. Ils sont trop miiiiiiiignon. Bon en ce moment ils se font un peu rare car l'hiver approche, ils sont bien gras et sont bien au chaud dans leur nid douillet.

J'habite en demi sous-sol.
Définition de demi sous-sol : il y a le rez-de-chaussé. Il y a le sous-sol. Et bien moi je suis entre les deux. Bon au début j'étais pas fan mais on s'y fait finalement.
Le matin au réveil, j'aime ouvrir ma fenêtre pour rafraichir l'air de mon appartement après une nuit de sommeil. Je vous passe les détails.

Le matin donc de notre affaire, j'ouvre une fenêtre et m'installe devant mon émissin favorite Hannah Montana (c'est le matin je le rappelle) pour prendre mon petit déjeuner. Vu que je cohabite avec un félin très mignon mais un petit peu c**, je baisse toujours le store vénitien devant la fenêtre ouverte de sorte que le fauve ne puisse s'enfuir.
Il aime en général regarder par la fenêtre et admirer la vie (oui c'est beau).
Le matin en question, rien d'inhabituel: je m'installe devant la télé et Karamazov devant la fenêtre. Et puis je jète un petit coup d'oeil. Je vois qu'il y a un truc qui cloche. Le chat a la posture de celui qui-a-vu-quelque-chose-mais-qui-ne-sais-pas quoi-faire-avec-ça. Je me lève et vois juste devant la fenêtre (mais devant devant quoi) un petit écureuil !!! (oui bon OK tout le monde avait deviné).

Pendant que j'admire la bête, en extase comme une idiote (Brigitte Bardot forever), je ne m'inquiète pas outre mesure du chat qui lui aussi admire la bête (mais avec des intentions un peu moins pacifique que moi).

Soudain, sans prévenir, ne vlà ti pas que mon Karamazov bondit comme un dingue à travers le store (qu'il arrache presque au passage) et se met à courser l'écureuil dans la rue. Le temps que je comprenne ce qui se passe, mon imbécile de chat se retrouve au milieu du trottoir, à chercher l'écureuil (qui s'est enfui bien avant que le chat démarre). Je suis en pyjama (vieux caleçon et t-shirt tout pourri) et là j'ai une réaction primaire : je hurle au chat de revenir. Mon état d'esprit à ce moment précis : panique, hystérie et euh panique.
Heureusement le chat comprend sa bêtise et panique sans doute autant que moi. Il rentre alors illico presto dans l'appartement.

Cette péripétie ne touchera sans doute pas beaucoup de monde car ma sensibilité pour mon chat est irrationnelle. Mais vous savez l'amour que je porte à cette bête et comprendrez peut-être pourquoi j'ai eu si peur.


J'enchaine avec une note un peu précoce mais qui arrive à grand pas ... Noël !!! Ici au Québec, les décorations de Noël se mettent doucement en place. Oui c'est tôt mais la neige au Québec c'est pas de la rigolade donc il vaut mieux installer les décorations avant que 3 mètres de neige ne soit tombé.
Mais il existe une boutique, consacrée entièrement à noël et ouverte toute l'année. Oui oui toute l'année.

C'est la Boutique de Noël (bon ok pas trop d'originalité dans le nom)










Bisous bisous
C.

dimanche 6 novembre 2011

Les craquages du vendredi après-midi

On l'a tous vécu au moins une fois. La fin de semaine où on attend le week-end avec impatience et puis à un moment, à partir d'un petit truc de rien, ça dérape.

Voilà, vendredi on a dérapé. Alors tout est parti de Fabien (mon collègue) qui devait scanner des photos. Et pour une raison inconnu, il a commencé à prendre des photos avec la webcam de l'ordinateur.

Au début, c'est plutôt conventionnel voire ennuyeux.





Et puis on commence à se détendre un petit peu.




Et puis finalement ça devient du grand n'importe quoi !!!





Les deux personnes qui m'accompagnent dans ce dérapage incontrolé sont Fabien et Diane.

Concernant l'image du moment, je participe à ma façon aux "jours du souvenir" célébrés ici, au Québec et au Canada en général. Pour les grandes lignes, pendant une semaine environ et jusqu'au 11 novembre, la population est invitée à afficher un coquelicot, symbole de la mémoire des événements de la Première Guerre Mondiale. Pour plus d'info, je vous invite à fouiller sur internet qui regorge de site bien plus passionnant et explicatif que moi.

Bisous bisous
C.

lundi 31 octobre 2011

L'Halloween

Non, non, ne cherchez pas, il n'y a pas d'erreur dans le titre (pas comme dans mes messages. Parce que bon, oui d'accord, il y a quelques fautes dans les messages que je poste mais c'est indépendemment de ma volonté).

Donc comme on dit ici au Québec, l'Halloween c'est aujourd'hui. Alors en France c'est une fête peu répandu mais en Amérique du Nord, c'est sacré (oui oui au Québec aussi).

Alors je n'ai trouvé personne pour me suivre dans mon délire halloweenesque. C'est bizarre, se déguiser et aller demander des bonbons à des inconnus ça n'a tenté personne. Donc j'ai eu droit à "on a passé l'âge" ou "Halloween c'est tellement américain moyen". J'ai abandonné l'idée à mon grand regret.

Mais ici au Québec, on aime Halloween et on le montre. Alors voici quelques photos :

Chez les commerçants




Dans un parc à côté de chez moi








Happy Halloween à tous !!

Bisous, bisous

C.

mercredi 26 octobre 2011

Les péripéties de Céline

Je suis de retour pour vous conter la suite de mes mésaventures. La saga des "péripéties de Céline " continue avec le cas N°2 :

Le cas unique

Vers la fin du mois de septembre, le temps au Québec et à Québec était particulièrement clément : beau soleil, grand ciel bleu et température avoisinant les 26°C. L'occasion idéale pour moi de sortir (pour la dernière fois) mon unique robe "été". C'est une robe toute simple, fluide et qui m'arrive un peu au dessus du genou. Bien sûr je n'ai pas osé faire ma totale dévergondée (à l'inverse de certaines jeunes filles ici qui, dès les premiers rayons du soleil, sortent des mini short ultra moulant et raz les pâquerettes, des shorts tellement obscènes que je n'oserai même pas les mettre pour dormir), et j'ai donc décidé de porter des collants fins, noirs et transparents ainsi que ma petite veste en jean.

Je décide, en ce beau samedi ensoleiller, d'aller magasiner (nouveau mot dans le lexique) et de me rendre dans une de mes boutiques préférées : Urban Outfitters. Découvert en Belgique, ce magasin est juste une perle, un petit peu cher mais qui manque cruellement à la France (enfin ME manque cruellement en France).

Après plusieurs essayages infructueux et décevants (malgrès des prix soldés), je me décide tout de même pour un lot de 3 bagues, une pochette-sac couleur marron (La tendance de cette hiver) et un vernis à ongle doré que j'adore (bon ok tout le monde s'en fou mais j'aime faire durée le suspense).

Je me décide finalement à rentrer chez moi et à prendre le bus. Il faut savoir que le magasin se trouve en Basse-Ville et que moi, évidemment, j'habite en Haute-Ville. La côte qui relie les deux est tout simplement gigantesque : incroyablement longue et pénible à escalader donc j'ai fait ma feignasse (et j'assume).

Je me dirige vers l'arrêt de bus et m'occupe de mes petites affaires sans rien demander à personne. Le bus arrive et les personnes autour de moi se lèvent. Je sens qu'il y a une personne juste derrière moi, assez proche, mais je ne fais pas plus attention. J'attends mon tour pour grimper dans le bus et c'est à ce moment précis que tout bascule.

Je sens que ma robe se soulève de manière inhabituelle et je me rends compte que c'est le mec derrière moi qui est en train de montrer mon postérieur à tout le monde et par la même occasion se rince gentillement l'oeil.
WTF !!! Mon sang ne fait qu'un tour, je me retourne et dans un même mouvement je lui frappe violemment le bras qui tiens ma robe et je lui administre uen gifle bien comme il faut en pleine figure tout en lui criant "CA VA PAS NON ?!!!" (bon ok c'est pas très français mais j'ai fait avec les moyen du bord). Avec la dignité qu'il me reste, je monte dans le bus et m'installe sur un siège, encore toute vibrante (de fureur) par ce qui vient de m'arriver.

Ce malotru (ce gros c** oui !!) m'a non seulement foutu la honte mais en plus bousillé ma journée qui avait si bien commencé.

Lundi matin je raconte ma mésaventure à mes collègues qui sont aussi, voir même plus, choqués que moi. Ils m'expliquent que c'est la première fois qu'ils entendent une telle histoire, que ce genre de comportement est extrêment rare et que c'est vraiment un cas unique.

OK

Donc le cas unique c'est pour bibi... Normal.


Je vais maintenant continuer sur une note plus joyeuse et surtout gourmande. Je vais vous présenter ce que je nomme maintenant ma "cantine occasionnelle". Parfois le soir, je n'ai pas spécialement envie de me préparer mon "lunch" comme ils disent ici. Le midi je me rends alors au "Petit cochon dingue", sorte de sandwicherie purement délicieuse et pour tous les goûts.




Généralement je prends la formule du midi qui comprend une soupe (délicieuse), le sandwich du jour et une boisson froide ou chaude. De temps en temps je me laisse tenter par un de leur savoureux dessert.



Dernier en date, le gâteau aux carottes. Une merveille !



Encore une fois à consommer avec modération.

Bisous bisous
C.

PS: Merci à toutes les personnes qui ont pensé à ma fête. Pour les autres, je vous boude.

mercredi 19 octobre 2011

Les péripéties de Céline

Bonjour bonjour mes amazing fans !!

Alors oui je sais j'ai un petit peu abandonné ce blog mais je dois vous avouer que j'ai beaucoup de travail (vraiment beaucoup) et du coup je fais une overdose de l'ordinateur. Mais je me suis dis: je ne peux pas laisser mes fidèles lecteurs! et j'ai décidé de me faire violence.

Donc TADAM !! Me revoilà. Et j'ouvre avec entrain la saga des "Péripéties de Céline"!

Kesako??! Pour la plupart des personnes qui me connaissent (et qui suivent ce blog), j'ai une fâcheuse tendance à attirer les mésaventures désagréables; les trucs vraiment improbables qu'on souhaiterait éviter. Et bien que j'ai migrer de l'autre côté de l'Atlantique, dans cette province paisible qu'est le Québec, je n'ai malheureusement pas échappé à la règle.

Alors je vous annonce 4 petites histoires qui me sont arrivées depuis mon départ et ce pour mon plus grand malheur. Pour vous mettre en appétit, voici les titres ( attention teaser en puissance):

  • N°1 : Plan B
  • N°2 : Le cas unique
  • N°3 : ÉCUREUIL !!
  • N°4 : La malédiction de la chaussure
Je vous ai mis l'eau à la bouche, avouez ! J'ouvre donc les hostilités avec le cas N°1:

Plan B

Il faut savoir que la veille de mon départ, ma valise n'était toujours pas prête (oui je sais, pas bien), mais comment réunir 6 mois de vie dans une pauvre boite pouvant encaisser seulement 40kg??

J'ai d'abord fait une première sélection comprenant la moitié de ma garde-robe environ (garde-robe d'hiver évidemment). J'ai constaté, non sans tristesse, que je ne pourrais JAMAIS emporter tous ce que je voulais. Ce fut donc de longues heures de négociation avec moi-même avec des questions existentielles du genre "combien de paire de chaussures?", "la veste grise en coton ou la veste grise en laine?", "veste en jean ou chemise en jean?"... bref une torture. J'ai finalement capitulé pour 1/3 de la moitié de ma première sélection. Une torture j'ai dis.

Suite à ce combat intérieur (que j'ai perdu), mon fameux tiers devait rentrer dans cette maudite valise car il était hors de question que je fasse encore des sacrifices ( moi matérialiste?! JAMAIS). Donc grâce à mon ingénieur de chéri d'amour de copain (et j'en avais besoin), nous avons réussi, à 23h la veille de mon départ, à boucler ma valise. Chaque chose était à sa place et rien ne pouvait bouger ou être déplacer à un autre endroit. En plus, elle faisait 35kg donc le bonheur totale puisque j'avais droit à 40kg.

Avance rapide ... Me voilà au moment de l'embarquement pour l'avion. Je me présente à la gentille hôtesse qui m'explique les procédures pour le chat. Elle appelle sa collègue pour le petit Karamazov et s'occupe de moi en attendant. Je lui montre mes papiers et ceux du chat; jusque là tout va bien. Puis elle me demande de peser ma valise sur leur tapis. Et là, c'est le drame.

Elle m'annonce que la valise est trop lourde. Je regarde, 35kg. Je lui dis que j'ai une autorisation pour 40kg et que du coup, elle n'est pas trop lourde (non mais regarde les papiers c'est marqué). Elle m'annonce alors, la bouche en coeur, "non mais les valises ne doivent pas dépasser 30 kg pour les porteurs (ceux qui chargent l'avion)".

...

QUOI????!!!!

J'ai regardé en long en large et en travers tous mes papiers concernant le vol, et le voyage en général, et à aucun moment, AUCUN MOMENT, il n'est indiqué que les valises ne doivent pas dépasser 30kg. Même sur le site internet, il n'y a aucune indication. Donc ma réaction: panique, coup de chaud, colère et heu...ah oui panique. Car de l'autre côté des comptoirs d'embarquement, ce déroulait un autre drame: le petit chat était en train de se faire embarquer et je devais suivre l'opération.

Donc à ce moment précis je me pose une question : qu'est-ce que je fais?

J'ouvre en catastrophe ma valise (tellement bien rangée) et je l'observe en me demandant ce que je vais bien pouvoir enlever pour 5kg. Mon cerveau carbure tellement que je n'arrive pas à réfléchir. Et le petit chat est toujours de l'autre côté. Les hôtesses me pressent pour faire un choix et pour laisser partir Karamazov. Du coup, je cours dans tous les sens entre le chat, ma valise ouverte et mes papiers laissés à l'abandon sur le comptoir. Je risque à tout moment de me faire voler un truc et les hôtesses sont peu compréhensives.

Le petit chat part enfin (non sans émotion et une petite larme) et je me retourve face à ma valise. On m'a gentillement fait comprendre qu'il fallait que je me grouille et que je me décalle sur le côté pour ne gêner personne.

Soudain, une illumination. Je prends mon plus grand sac à main (comme quoi c'était pas une si mauvaise idée de prendre 4 sacs à main dans ma valise) et je décide de mettre toutes les affaires que j'avais dans ma saccoche (qui me servait de bagage à main pour l'avion) dans ce sac. Je garde avec moi l'ordi et les papiers importants. Je bourre (c'est le mot juste) ensuite la saccoche de tous ce qui me tombe sous la main et qui rentre (mon livre, mon dvd, mon fer à lisser, ma trousse de maquillage, d'autres papiers moins importants, des t-shirt, ma paire de ballerines ...). Je blinde jusqu'à débordement.

Moment de vérité, l'hôtesse pèse ma valise de nouveau : 30,4 KG. Je la regarde en me demandant : "tu vas quand même pas me faire ch**r pour 400g!!" Face à mon regard suppliant (ou meurtrier au choix), elle n'a pas insisté. J'ai donc laissé partir ma valise et ma saccoche qui m'a finalement bien sauvé la mise.

Voilà pour ma première histoire. Ce fût plus long que prévu. Désolée pour cette tartine mais bon, ça faisait longtemps.

Voici tout de même deux photos, pour ceux qui ont tenu jusque là. J'ai trouvé une boulangerie près de mon travail et j'ai craqué:




Des MACARONS !!! Mon pêché mignon. Bon ok j'en ai eu pour 13$ le tout mais m'a satisfaction et mon plaisir n'a pas de prix.

Autre gourmandise local, la "Queue de Castor" (à manger avec modération). Sorte de pâte à beignet frit dans l'huile et accompagnée de toutes sortes de garnitures plus caloriques les unes que les autres. Pour mon premier essai, j'ai choisi la simplicité avec du sucre de canne et du sirop d'érable. Un délice !!





Bisous bisous
C.